Reportage réalisé du 10 février 2010 au 24 février 2010
Haïti ne s’est toujours pas réveillée du coup de massue, le séisme aux plus de 200.000 morts n’a pas tant détruit les morts que les vivants, c’est la mémoire culturelle et de tout le patrimoine national qui disparaît. Mais plus bouleversant encore ce sont tout des mères et grands-mères qui ne seront plus là pour inculquer une éducation bien Haïtienne.
La ville de Léôgane épicentre du séisme est détruite à plus de 90% mais là encore ce chiffre parait en dessous de la réalité. C’est qu’en dehors des murs de la Mairie et de l’Hôpital Ste Croix, il ne reste rien. Les routes sont traversées par de profondes crevasses qui ne manquent pas d’effrayer la population.
Près de deux mois après le tremblement de terre à Léôgane et des sections : petite rivière ; Coridor, Luitor ; Masson ; Camp Crabe ; Biré ; La Salle ; Pity Bas ; Lasssale ; Cassagne ; Bagade Aubry ; croix des Pères et Four à Chaud (village de pécheurs) les Nations Unies n’ont toujours pas procuré de tentes à la majorité des sans abri Haïtiens. Seules 20000 tentes on été distribuées essentiellement à Port au Prince alors que Léôgane épicentre du séisme on attend toujours les abris alors que s’annonce la saison des pluies.
La plupart des sinistrés continuent à vivre sous des bouts de tissus.
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